PREMIER BRICOLAGE
PREMIER BRICOLAGE
Fallait pas commencer comme disait Lio ! Vite, je passe commande d'un extracteur et d'un bloque piston.
Je commence par changer tout l’intérieur de l’embrayage (araignée, mâchoires, disque). J’ai un peu galéré au remontage et heureusement que je suis tombé sur cette vidéo bien pratique. Ensuite je me suis intéressé à l’allumage. J’ai changé le rupteur et le condensateur. Le condo présent était vraiment bizarre et je n’ai pas compris ce que c’était. Mais j'ai finalement appris que c'était un condensateur électronique "Fluky", créé par un passionné français dont le pseudo est.... Fluky. Il est censé être plus performant mais je l'ai tout de même remplacé par un modèle standard car l'étincelle était faiblarde. Malgré tout, je n'exclus pas de monter plus tard un condo électronique pour éliminer un risque potentiel de panne.
Mon ami Fluky, ça vous rappelle quelque chose ?
La partie délicate c’est bien sûr le calage de l’allumage. Etant un peu maniaque, je préfère investir dans un comparateur à aiguille car j’aime la précision…
Allumage calé à 2.9mm avant PMH soit 2.5 réel. Partie carburation, j’ai viré l’ancien carbu qui fuyait. Ce dernier n'était pas d'origine car selon la Revue Moto Technique, le carburateur d'origine est un Gurtner D10 G et sur ma brêle c'était un D12 G. Je l’ai remplacé par un modèle générique, en conservant le filtre à air d'origine, et j’ai bien sûr intercalé un filtre à essence. Quant à la pipe d’admission, c'est bien le modèle d'origine, avec un diamètre en sortie de 8 mm. Carbu de 12, pipe de 8... C'est mal parti.
Il rame ce 101, comment ça se fait ?
Heureusement j’ai pu en trouver une d’occaz de diamètre supérieur, afin d’être raccord avec le carbu. Le pot d’échappement a été débridé même si je n’espère pas grand-chose de cette opération. Il serait tentant d’en trouver un plus performant mais je m’y refuse (pour l'instant) car je veux que le cyclo garde son allure générale.
Au niveau freinage, j’ai mis de nouveaux patins, car ceux montés étaient dépareillés et un des deux n’était même pas mis dans le bon sens. J’ai aussi changé les garnitures du frein arrière pour retrouver un peu de mordant, et il faut aussi penser au contrôle technique (une belle arnaque). Je précise que j'ai galéré avec les garnitures car elles ne voulaient pas rentrer dans le tambour de 70 mm. J'ai cru à une erreur du fournisseur et j'ai repassé commande sur un autre site : c'est pareil. Pénible ! Etant donné que je suis sûr d'avoir la bonne référence en main, je me décide donc à meuler la partie de la garniture en contact avec la came pour perdre en diamètre et me situer juste en dessous de 70 mm. Me voilà tirer d'affaire.
L'ancienne garniture a une courbure plus prononcée.
C'est con !
Passsons à l'éclairage. Il semblait bien fonctionner à l'achat, mais j’ai vite constaté que les ampoules cramaient après un parcours de quelques km. Panne classique… J’ai ajouté un redresseur régulateur 12V et deux ampoules led blanc chaud. Au début, je voulais mettre des ampoules standard mais j’ai privilégié la longévité. J'ai aussi une petite anecdote rigolote : j’ai d'abord fixé le régulateur au cadre en perçant le tube central, pas loin du carburateur. Mais à ma grande surprise, du carburant s'est mis à couler, preuve que la corrosion a vraiment attaqué le réservoir et qu’il est temps d’agir !
Le traitement réservoir : alors là, c’est la grosse galère. Il s’est avéré particulièrement rouillé avec même des points de perçage. J’ai tout d’abord procéder à plusieurs nettoyages avec du débouche évier type Destop, puis j’ai fait l’acquisition du kit réservoir Restom. Vous connaissez le principe : un dégraissant + un dérouillant + de la résine. Pour les deux première étapes, j'ai percé à nouveau le tube, mais cette fois-ci le plus bas possible pour pouvoir rincer correctement.
Trou rebouché avec une vis et de la pâte à joint.
Pour la résine, il a fallu tourner la mobylette dans tous les sens pendant deux heures, afin que ça coule dans les moindres recoins : c’est trop chiant ! Mais j’écoutais de la musique en même temps, années 80 only !
Imaginez comment c'était avant.
Pour finir, j’ai fignolé la carburation en montant un gicleur de 60 mm et j’ai monté un bougie NGK Iridium BR6HIX. La vitesse max au GPS est maintenant de 42 km/h mais c’est dommage car je n’avait pas mesuré avant. Tout marche donc bien, le ralenti est OK. Je tente une ou deux grandes ballades pour éprouver la fiabilité de l'engin et me voilà rassuré, je pourrai même aller au boulot avec. Seulement il reste deux problèmes. Le premier c’est qu’il ne faut pas attaquer un côte sans être lancé. Il est vrai qu'il n'y a pas de variateur et que je pèse pas loin de 80 kg : mais quand même ! Le deuxième problème c’est que je ne vais pas pouvoir m’empêcher d'améliorer les performances de mon 101. Et après ? C'est l'inconnu ! Mais rien n'est fait et je peux encore décider d'en rester là, pas vrai ? Non...
J'ai déconné...