LA GENESE
LA GENESE
Attiré par le vintage et aussi un peu (beaucoup) nostalgique d’une époque révolue, j’ai souhaité acquérir une vieille brêle pour aller chercher le pain et sillonner la campagne, tranquillou bilou (expression de mon ami fifi). Gamin puis ado, j'ai roulé avec un Cady (en fraude et sans casque) qui ramait à mort, une Montesa Rapita 50 (voir la rubrique préparation moteur) et surtout un MTX 50 Honda, le haut de gamme des cyclos de l’époque. Beaucoup de bidouillage et d’argent dépensé pour la faire avancer, mais il était tellement pratique pour charger les copines, et en roulant tu ne ressemblais pas à un crapaud sur une boite d'allumettes…
Trop mou du genou !
Quand on est con, on est con !
Kit Polini, culasse haute compression, carbu Dellorto, pot Proma puis Giannelli, variateur Malossi, transmission longue... Très cher, trop cher mais une grosse patate !
J’ai donc mis la main sur un Peugeot 101 R de 1967, dans un état globalement correct. C'est la toute première version de 101 commercialisée. Les pneus étaient en bon état (des Michelin) la peinture assez belle malgré divers points de rouille qui renforcent le côté vieillot. L'ancien proprio m’avait dit que le réservoir était à nettoyer et il n’avait pas tort… La vitesse de pointe est ce qu’elle est… Ce cyclo étant normalement propulsé à 35 km/H. Cette mobylette était faiblement équipée : pas de compteur, pas d'amortisseurs, freins à patins à l'avant. Bien sûr, je m’étais juré de ne pas faire de frais, si elle roule correct c’est l’essentiel… Bien sûr, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller un peu plus loin, mais sans tomber dans la rénovation totale.